Au sujet des arbres

Introduction

L’arbre et la loi

Arbres et besoins spirituels

Arbres abattu à la bastide La Verne

Adieu Beau Cèdre Bleu du Liban

Symbolique et Coutumes de 3 Cyprés

Conférence Ducatillion Convervateur du Jardin Thuret

Exemple de Législation

Courriers pour la défense des arbres

Les arbres et le CO2

Le niçois Céric Pollet a les arbres dans la peau

Liens et autres photos

Introduction

La forêt et la météo sont intimement liées puisque l'une agit sur l'autre et vice versa :
La forêt favorise l'absorption de l'eau par le sol et donc l'alimentation des nappes phréatiques.
Elle contribue à diminuer les écarts de températures.
Elle modifie le pouvoir réfléchissant du sol.
Les étés chauds et secs du climat méditerranéen, où le maximum thermique coïncide avec le minimum pluviométrique, une forte insolation (300 jours par an en moyenne), des pluies irrégulières et violentes, empêchant la pénétration de l'eau, ainsi que les vents dominants de secteur Nord-Ouest, violents et desséchants, comme le Mistral et la Tramontane, favorisent l'inflammabilité des végétaux.
Les moyens de secours, terrestres et aériens, mobilisés lors de sécheresse sont souvent suffisants pour pouvoir maîtriser un feu, mais le vent aggrave la propagation du feu en poussant les flammes et la fumée bien en avant de la ligne de feu, et en emportant des flammèches qui allument alors de nouveaux foyers.
Le principal facteur météorologique favorisant les incendies se trouve donc être le vent.
Les centres météorologiques permettent de prévoir ce vent et donc de prendre des mesures particulières en cas de risque d'incendie très important.
Les arbres de grande taille sont protégés, et notamment les pins parasol.
La ville de Sainte Maxime a du attendre une autorisation pas mal de temps pour abattre un pin qui menaçait de tomber sur la voie publique, et pourtant il y avait péril

L’arbre et la loi


D’une manière générale, les arbres ne sont pas protégés par la loi. Chaque propriétaire peut donc abattre ou élaguer les siens comme bon lui semble. Font exception les arbres situés
dans le périmètre de 500 m d’un monument classé, pour lesquels l’abattage ou toute autre pratique visant à les dégrader est soumis à l’autorisation de l’architecte des bâtiments de France.
Sont également protégés les arbres éventuellement inscrits au Plan d’occupation des sols.

Problèmes de voisinage : l’article 671 du code civil indique que la distance séparant un arbre de la propriété voisine doit être de 2 mètres, sans préciser si l’on doit mesurer à partir de
l’axe ou de la limite du tronc. Cette contrainte ne tient plus si le fonds a été partagé alors que l’arbre existait. Selon l’article 673 du code civil, votre voisin peut vous contraindre à couper toutes les branches (et même les racines) dépassant sur ça propriété. Il reste la possibilité de négocier à l’amiable une taille qui satisferait le voisin sans traumatiser l’arbre outre mesure.

De même les terrains classés comme espaces boisés ainsi que les arbres et haies à conserver, protéger ou créer au titre de l’article L130-1 du Code de l’Urbanisme, sont indiqués sur le plan de zonage et repérés par un numéro permettant un renvoi en annexe pour plus de précisions.
Comment édicter des mesures de protection des arbres ?
Les documents d’urbanisme qui réglementent l’utilisation du sol peuvent comporter des dispositions qui visent à la protection de l’arbre. Ces règles s’appliquent au domaine public, mais peuvent également concerner les propriétés privées.

. Le PLU ou POS peut définir des objectifs de protection des paysages, et notamment édicter des mesures de nature à assurer la protection du patrimoine arboré.
. Le règlement du PLU délimite les zones urbaines et naturelles et fixe les dispositions qui s’y appliquent. Quel que soit le type de zone (N, U, AU..), le règlement peut comporter des prescriptions relatives aux arbres. Il est possible :
- d’interdire ou de limiter l’abattage,
- de définir des obligations de plantation ou de replantation en fonction de la nature d’occupation du sol (parking, logement, …) et de la surface (N arbres par m2)

. Espace boisé classé. C’est un régime de protection efficace qui permet de sauvegarder les arbres et plantations publics ou privés du territoire communal.
« Les plans locaux d’urbanisme peuvent classer comme espaces boisés classés, les bois, forêts, parcs à conserver, à protéger ou à créer, qu’ils soient soumis ou non au régime forestier, enclos ou non, attenant ou non à des habitations. Ce classement peut s’appliquer également à des arbres isolés, des haies ou réseaux de haies, des plantations d’alignements ». Article de la loi 130-1 du code de l’urbanisme.

Les motivations de classement peuvent être de nature écologique ou paysagère.
Le classement signifie l’interdiction de changer le mode d’occupation du sol de cet espace et soumet toute coupe ou abattage à autorisation.

Quelles autres mesures de protection ?
Les législations relatives à la protection des monuments historiques et des sites et monuments naturels ont été utilisées pour protéger quelques arbres remarquables, mais aujourd’hui cette pratique n’a plus cours.
Toutefois, si votre terrain est situé aux abords d’un monument historique, dans un site inscrit ou classé, dans une ZPPAUP ou un secteur sauvegardé, les coupes ou abattages devront faire l’objet d’une autorisation. L’ensemble de ces servitudes figure en annexe du PLU.
. Abords d’un monument historique : la servitude de protection des abords s’applique, sauf dispositions particulières, dans un rayon de 500 m autour du monument. Toute coupe ou abattage susceptible de modifier les abords doit recevoir un avis conforme de l’ABF.
. Sites classés : il y a obligation d’obtenir une autorisation pour toute modification de l’aspect ou de l’état d’un site classé. L’autorité compétente est le ministre chargé des sites.
. Sites inscrits : il y a obligation d’effectuer une déclaration préalable pour toute coupe ou abattage. Si cette demande est liée à un permis de construire, celui-ci tient lieu de déclaration.
. ZPPAUP : toute coupe ou abattage compris dans le périmètre d’une ZPPAUP nécessite l’accord préalable de l’ABF.
. Secteur sauvegardé : les prescriptions susceptibles de concerner les arbres figurent dans le Plan de sauvegarde et de mise en valeur (PSMV) qui constitue un document d’urbanisme qui se substitue au PLU. L’autorisation relève de l’ABF.

Les coupes et abattages d'arbres sont soumis à autorisation préalable
dans les espaces boisés classés conformément à l'article L 130-1 et suivants du Code de l'Urbanisme.
Arbres remarquables Voir ce Site
Les arbres remarquables de la ville sont répertoriés dans les annexes du présent règlement et repérés sur le plan de préservation du patrimoine. Ils sont protégés et ils ne peuvent pas être abattus, sauf autorisation justifiée par leur état sanitaire. Ils devront alors être remplacés par un arbre de même essence d'une hauteur minimum de 3 m.
Lors d'une demande d'autorisation d'occupation du sol sur une parcelle concernée, leur emplacement devra être clairement indiqué afin de vérifier la compatibilité du projet avec la conservation des arbres.
ESPACES BOISES CLASSES (trame sur le plan de zonage)
Les espaces boisés classés figurant au plan sont soumis aux dispositions de l'article L 130-1 du Code de l'Urbanisme. Le classement interdit tout changement d’affectation ou tout mode d’occupation du sol de nature à compromettre la conservation, la protection ou la création des boisements.
Toute coupe ou abattage d'arbre pour entretien du boisement est subordonnée à une autorisation délivrée par le Préfet (articles R 130-1 et suivants du Code de l'Urbanisme).
Toutefois une telle autorisation n'est pas requise lorsque le propriétaire procède à l'enlèvement des arbres dangereux, des chablis et des bois morts (article R 130-1 Code de l’Urbanisme). Il convient dans ce cas de fournir un justificatif de l’état sanitaire de l’arbre ou des arbres à abattre.

Les hommes ont tendance à négliger les arbres, ils sont pourtant essentiels à notre vie aussi bien sur le plan physique que spirituel

Arbres et besoins spirituels 

Le Bouddha avait pour seule maison un « arbre » 

Le bouddhisme prit sa source dans l’expérience d’Éveil du Bouddha
sous l’arbre de la Bodhi, il y a deux mille cinq cents ans.

 

 

Il recommença à manger, et ses disciples, dégoûtés, le quittèrent. Et ceci aussi est significatif. Il avait déjà quitté sa famille, quitté ses amis, quitté sa tribu, et à la fin même ses disciples l’abandonnèrent (comme le fut Jésus Christ au Jardin des Oliviers) Il fut laissé complètement seul, et seul il resta. Il alla de lieu en lieu et, finalement, nous dit-on, il arriva à un bel endroit sur les bords d’une rivière fraîche. Là, il s’assit à l’ombre d’un grand arbre et prit la résolution : « Je ne me lèverai pas de cet endroit avant d’être Éveillé. »
Cela nous fait penser*1 à Monsieur Deutsch De La Meurthe ayant pris comme nom Monsieur Duflos*2 qui lors de l’élargissement du Chemin des Sables s’était assis sur la branche d’un de ses oliviers pour empêcher son abattage ceci d’une façon bien dérisoire.
De nombreux arbres ont été sacrifiés lors de l’élargissement du Chemin des Sables ainsi que dans sa propriété, la magnifique villa de style japonisant située au 27-29 Chemin des Sables qui a heureusement été conservée.

Les propriétaires de la Bastide La Verne qui était une Magnanerie et du Mas des Orangers  qui était une ferme*3 avaient « droit de passage à pieds et avec gens, bêtes, charrettes sur le « chemin de 3 mètres cinquante centimètres » (Chemin François Gairaud) partant du rond point (rond point situé entre le 29 et 27 avenue de la Rostagne) et qui allait aboutir à la Route des Sables (Avenue des Sables actuelle) dans une direction sensiblement nord sud, ils n’avaient aucun droit de passage sur le prolongement du dit chemin vers le nord et l’ouest,
le Chemin François Gairaud s’arrêtant alors à ce rond point où il y avait des bornes devant la Bastide La Verne marquant la fin du chemin.

Monsieur Cavasse propriétaire de la Villa Franceline actuellement la résidence Europe Verte a été obligé de mettre en état de viabilité le dit chemin avant le 2 décembre 1923 et de faire empierrer à ses frais sur une largeur de deux mètres cinquante environ, avec une épaisseur de 15cm environ au milieu et 10cm que les cotés sans mur de soutènement.
Ce « chemin » est devenu l’actuelle avenue de la Rostagne avec là encore de magnifiques oliviers ont été sacrifiés.

Dans l’époque moderne, les hommes éprouvent maintenant le besoin à nouveau d’habiter dans les arbres comme le Bouddha pour vivre dans la « canopée ».
L’ancienne propriétaire de la villa La Verne, Madame Quéro, maintenant malheureusement décédée, entretenait le pin parasol multi centenaire comme la prunelle de ses yeux ainsi que tout le parc qui l’entoure où elle jardinait tous les jours avec passion. Passion transmise par son père ayant été lui-même jardinier au parc du château de Versailles. Le Jardinier qui montait dans cet arbre pour l’entretenir et l’élaguait parlait aussi de cette canopée, il disait en redescendant de l’énorme tête de verdure de cet arbre «  la haut c’est un autre monde, on y respire et c’est plein d’oiseaux ».

*1 Histoire du quartier de La Rostagne en cours de rédaction
*2 Monsieur Duflos qui s’habillait en capitaine de navire adorait les chiens, c’est pour cela qu’il a créé un refuge pour les animaux qui est actuellement l’union protectrice des animaux Refuge Duflos qui se trouve Chemin de Terriers à Antibes.
*3 En 1930 il était précisé que les propriétaires du Mas des Orangers situé Chemin François Gairaud. « ne pouvaient entreposer des fumiers ni établir ni vacherie, porcherie ou écurie, cependant ils avaient la faculté d’édifier des écuries pour un ou deux chevaux ». On y a retrouvé les anneaux scellés dans les murs intérieurs pour attacher ces chevaux.

 

Courriers pour la defense des arbres

- Site à l'AJCV
- Site à l'ADPE

Adieu beau Cèdre Bleu du Liban

Article de wikipedia

01
Cèdre bleu du Liban séculaire parfaitement
sain abattu fin été 2007
Cela peut être constaté par la souche restante parfaitement saine
de diamètre 70c

  


ADIEU BEAU CEDRE BLEU DU LIBAN DE LA BASTIDE LA VERNE
COMME TU ETAIT BEAU EN JANVIER 1985 SOUS LA NEIGE

 

02


  

VOILA CE QU’IL RESTE

03

  

 

Symbolique trés forte des us et coutumes de 3 cyprès devant une propriété provencale

01
 

Trois cyprès sur la droite de la Bastide La Verne symbolisent selon la tradition
«  L’Eau le Sel et la Farine » soit l’accueil et le partage
Relevé dans une description en anglais de la Provence :
In Provencal tradition, it is customary to plant 3 cypresses at the entrance to a mas (farmhouse) or country house.
The 3 cypresses are symbolic of Provençal hospitality : one for the welcome, a second for a place at table, and the third for a bed for the night.

Extrait de l’historique de la Rostagne quartier de Laverne en cours de rédaction par les riverains voisins de cette Bastide

 

02

Les arbres et le CO2

http://www.toyota.fr/about/toyota_valenciennes3.aspx

http://www.toyota-monaco.com/index.php?option=com_content&task=blogcategory&id=75&Itemid=124

Guerre au carbone : Monaco montre la voie

 

Le niçois Céric Pollet a les arbres dans la peau (nice matin 28 octobre 2008)

http://www.artsylva.com/

 

Liens et photos

Comment les soigner

Protection trentenaire des arbres (articles de lois)